lundi 17 octobre 2016

Billet 2 - La langue et le langage

La langue et le langage de nos ancêtres
Le plus grand des crimes, c’est de tuer la langue d’une nation avec tout ce qu’elle renferme d’espérance et de génie.         (Charles NodierFée Miettes, 1831)
De façon générale, on peut dire qu'une langue est menacée dans sa survie dès qu'elle n'est plus en état d'expansion, dès qu'elle perd de ses fonctions de communication dans la vie sociale ou n'est plus pratiquée quotidiennement pour les besoins usuels de la vie, dès qu'elle n'est plus rentable au plan économique, ou dès qu'il n'y a plus suffisamment de locuteurs pour en assurer la diffusion. On estime qu’une langue ne peut survivre qu’à la condition de compter au moins 100 000 locuteurs.



Il n'en demeure pas moins que notre belle langue, tout comme la Gaule d'Astérix, sait résister à l'envahisseur ou s'y fait...selon le point de vue où l'on se place.


La langue

L
a langue est un ensemble de signes vocaux ou graphiques, choisis par groupe d’individus, par chaque nation, pour mettre de l’ordre dans le chaos des pensées, pour les exprimer et les communiquer ainsi aux autres par le moyen de la voix.
Les langues que l’on parle aujourd’hui ont à peine quelques siècles d’existence. Comme tout se détruit et se renouvelle dans la nature, les langues ne sont pas exemptes de cette loi générale, elles naissent, vieillissent, périssent comme tout le reste, et sont remplacées par d’autres qui mettent plus ou moins de temps à se perfectionner, suivant que la civilisation est plus ou moins avancée. Il en est de même des arts, des sciences et de la littérature. C’est au sein de la liberté qu’elles acquièrent cette richesse d’expression, cette pureté de style, cette énergie, qui les rendent propres à transmettre nos connaissances à la postérité.
Le langage
Le langage est une manière dont les hommes communiquent leurs pensées, leurs sentiments ; manière de s’exprimer relativement aux qualités du style, ou à la nature des idées et des sentiments que l’on exprime. L’expression et la communication entre les hommes se font au moyen d’un système de signes conventionnels vocaux ou graphiques constituant une langue.
La plus belle pensée ne peut plaire, si elle est mal rendue. Les paroles sont aux pensées ce que les couleurs sont à la peinture. Ainsi, si nous voulons que nos pensées fassent tout l’effet désiré il faut s’attarder non seulement à la beauté des expressions, mais encore à la précision ou à l'image du langage.
Cette évolution se véhicule donc de multiples façons selon les régions, les pays, voire même les continents.
Illustrons, par quelques exemples, la manière de dire les choses en France et au Québec. Il est à noter que les expressions françaises, pour la plupart, sont également utilisées au Québec.
  • En France on parle d'insectes et au Québec de bibites.
  • La marche arrière d'une voiture est le  reculon  au Québec.
  • Alors qu'en France on n'aime pas conduire sa voiture la nuit, au Québec on n'aime pas chauffer son char dans la noirceur.
  • Quand on en a marre au Québec, on en a notre voyage!
  • Les testicules français sont transformés en gosses au Québec alors, avis à nos cousins français de passage, vous pouvez voyager avec vos gosses au Québec partout et en tout temps!
  • Autre expression très imagée, on joue de l' harmonica  en France et au Québec on harmonise sur un ruine babines !

Pour ne nommer que celles-ci!  Il y a tant de « mots dits » associé à la langue française que je vous propose d'explorer les idiotismes dans mon prochain blogue. L'idiotisme est une langue propre à une communauté, généralement à une nation ou à un peuple.
Un avant-goût ? 
« Parler à un mur » : 
Parler à quelqu'un inutilement, l'interlocuteur n'écoutant  pas . 

Parlez, chantez ou écrivez fièrement notre belle langue française afin qu'elle ne s'éteigne pas. 


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