lundi 12 décembre 2016

Billet 9 - Une c'est bien mais deux c'est mieux!

Qui ne connaît pas de langues étrangères ne sait rien de sa propre langue".
Johan Wolgang Goethe

"Les langues ne fonctionne pas comme les vases communicants. Les langues ne sont jamais en concurrence. Plus on en apprend et plus cela facilite l'apprentissage de nouvelles langues. Il y a un effet cumulatif. L'apprentissage d'une langue ne nuit pas à l'apprentissage d'une autre langue; c'est tout le contraire". 
Gilbert Dalgalian linguiste, ex-Directeur Pédagogique à l'Alliance Française à Paris, spécialiste du bilinguisme précoce.

Andrew Rich via Getty Images

Une enquête canadienne établit un lien entre l’apprentissage de plus d’une langue en jeune âge et l’agilité mentale de quoi faire réfléchir beaucoup de parents notamment québécois qui se questionnent sur les dangers pour leurs enfants d’apprendre la langue anglaise trop jeune dans un environnement scolaire.
Selon l’enquête menée par deux chercheuses de l’Université anglophone Concordia qui se trouve au centre-ville de Montréal, les enfants bilingues ont non seulement une plus grande flexibilité cognitive que les enfants unilingues, mais ils sont notamment meilleurs que leurs camarades unilingues à un certain type de contrôle ou de discipline mentale.
L’étude, publiée dans la revue Journal of Experimental Child Psychology, avance que les enfants qui sont les plus exercés à l’alternance entre les langues anglaise et française démontrent des capacités mentales encore plus grandes.
Écouter le reportage radio de Radio-Canada diffusé le 4 février 2016

"Quand tout se passe bien, le bilinguisme est incontestablement un plus pour le développement intellectuel. Un enfant qui reçoit une éducation bilingue a, en général, de meilleurs résultats scolaires pour des raisons de facultés intellectuelles très développées et, justement, celles qui sont demandées en général à l'école".
Elisabeth Bauthier-Castain. Psycholinguiste.

Secret des polyglottes : savoir deux langues avant l’âge de 12 mois
Être exposé à au moins deux langues avant l’âge de un an est bon pour le cerveau des bambins et plus tard celui des adultes selon une enquête canadienne menée pendant plusieurs années.
Ces enfants garderont non seulement à tout jamais les traces d’une langue apprise avant le 12e mois, mais qui verront leur capacité décuplée de devenir plus tard à l’âge adulte des polyglottes.
Dans un article publié dans la revue scientifique Nature Communications, des chercheurs de l’Université McGill à Montréal et de l’Institut neurologique de Montréal expliquent que l’exposition précoce à une langue, même si elle est de courte durée, influence la façon dont le cerveau traite les sonorités d’une deuxième langue plus tard la vie. Et ce, même on pense avoir oublié cette première langue.
Découvrez les détails de cette enquête canadienne :
La langue natale laisse des traces dans le cerveau.
Il s’agit d’une découverte majeure, car elle permet de comprendre les mécanismes qui président au câblage du cerveau pour l’apprentissage d’une langue chez nos enfants.
Cela permet aussi de mieux saisir la façon dont ce câblage cérébrale évolue et s’adapte au fil du temps en réponse à de nouveaux environnements linguistiques, comme le bilinguisme anglais-français existant dans certains foyers canadiens.
« Qui apprend une nouvelle langue acquiert une nouvelle âme.» Juan Ramón Jimenez.
Apprendre une nouvelle langue?.. Why not? ¿por qué no?
"Hasta la Vista",  "Arrivederci", "Auf Wiedersehen","Do svidaniya," 
"À bientôt"
Gwen

1 commentaire:

  1. Fascinant propos, on dit que la musique classique aide aussi au développement neuronal chez les enfants. Que dire de Mozart qui a composé sa première sonate à 5 ans.

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